Consommer moins et mieux : mes bonnes pratiques au quotidien

Loin d’être un modèle sur le plan écologique, je pense avoir un mode de vie plutôt respectueux de la planète en appliquant certaines règles au quotidien qui font appel au bon sens de la citoyenne du monde que je suis, et ce depuis de nombreuses années.

 

One Footprint On The World

 

Alimentation

  • Cuisiner des produits frais. Ne pas acheter de plats cuisinés.
  • Privilégier les produits issus de l’agriculture biologique ou de l’agriculture locale utilisant des méthodes dites “raisonnées” : fruits, légumes, fromages, œufs.
  • Préférer les produits issus de l’agriculture locale, achetés en circuit court et pas nécessairement estampillés officiellement « Bio » mais dont les méthodes de production le sont tout autant, aux produits bio des grandes surfaces produits à des milliers de kilomètres et emballés sous plastique. Au sujet du bio industriel, deux articles très intéressants : Lorsque le bio devient de moins en moins bio et Un bio industriel à éviter.
  • Privilégier les achats sur le marché, dans les petits commerces, les épiceries bio.
  • Acheter uniquement des fruits et légumes de saison.
  • Fuir les conservateurs, colorants synthétiques et autres additifs chimiques en décortiquant les étiquettes à la loupe. Par mesure de précaution, fuir de manière générale les produits avec une liste d’ingrédients à rallonge contenant des mots suspects (il est possible d’en savoir plus en consultant le site http://www.les-additifs-alimentaires.com/)
  • Manger très peu de viande (ma consommation personnelle se limite à un morceau de poulet bio ou fermier de façon occasionnelle. Je ne mange plus de viande rouge, de veau ni d’agneau depuis l’adolescence, et ai arrêté de manger du porc il y a une dizaine d’années).
  • Limiter ma consommation de poisson, vérifier l’origine avant l’achat et éviter le poisson de grandes surfaces. Je consomme du poisson 3 à 4 fois par mois en moyenne. J’adore les produits de la mer lorsqu’ils sont bien frais. Or, il est si difficile de trouver des produits de qualité, issu de la pêche durable, que j’en achète très peu. J’ai d’ailleurs de moins en moins l’envie d’en manger… à part lorsqu’on parle de sushis, où là, je ne réponds plus de rien °-°. Pour plus d’informations, je vous invite à lire cet article sur Bastamag.net.
  • Varier la consommation de protéines végétales : tofu, seitan, lentilles…
  • Limiter la consommation de lait de vache en privilégiant le lait de chèvre, de brebis ou les laits végétaux bio.
  • Privilégier les farines bio complètes ou semi-complètes, et les produits non raffinés en général (comme le sucre).
  • Accommoder les restes pour éviter le gaspillage.
  • Faire preuve de bon sens lors de mes achats.

Marge de progression

Apprendre à planifier les repas de la semaine de façon à faire les courses en conséquence et ne pas trop stocker d’aliments au risque de les laisser se périmer avant d’avoir pu les utiliser. Une bonne astuce anti-gaspi !

 

Produits d’entretien de la maison

Produits d’hygiène

  • Produits bio achetés en magasins bio, sur Greenweez ou en parapharmacie. On lit les étiquettes… exit les listes d’ingrédients à rallonge. On privilégie les produits bruts et naturels : huile de jojoba pour le corps et les cheveux, par exemple.
  • Coupe menstruelle depuis un an et je ne ferai pas machine arrière. L’essayer, c’est l’adopter ! Visionnez cette vidéo pleine d’humour pour en savoir plus !

Pour bébé :

  • Liniment fait maison pour le nettoyage du siège de bébé (ok, fait maison seulement lorsque j’ai le temps… je vous donnerai la recette dans un prochain article !).
  • Carrés et lingettes de coton lavables. Les lingettes sont bannies, à part parfois pour les voyages (dans ce cas, on choisit des lingettes biodégradables).
  • Couches écologiques (avec un bébé régurgiteur jusqu’à l’âge d’un an, le lave-linge tournait déjà bien assez souvent pour avoir le courage de passer en plus aux couches lavables).

Marges de progression

Réduire le nombre de produits de soins utilisés, je n’ai pas besoin de tout cela…

– En écrivant ces lignes sur les couches, je me rends compte que j’aurais pu passer aux culottes d’apprentissage lavables depuis un moment et que cela aurait été bien pratique. Shame on me ! Est-ce que ce genre d’articles se trouvent en Afrique du Sud ? (mise à jour du 30 juin 2015 : j’ai découvert par hasard les culottes d’apprentissage Mother Nature, produites en Afrique du Sud et eco-friendly. Testée depuis quelques jours, celle que j’ai achetée en bleu va je pense nous donner entière satisfaction).

Tester les couches lavables avec number 2 quand il sera là (non, il n’est pas encore en route).

 

Habillement

Sur ce poste là, on va dire que je ne suis pas au top du top. Comme beaucoup de nanas, j’aime la mode, et le style a trop souvent primé sur la qualité et l’éthique. Il faut dire que ce n’est pas très évident de se vêtir de façon parfaitement éthique…

Pourtant, les impacts de la fabrication de vêtements sur l’humain et la planète ont été suffisamment médiatisés pour nous faire prendre conscience qu’il nous appartient, à nous consommateurs, de modifier nos habitudes d’achat pour petit à petit changer la donne en faisant pression sur les créateurs et distributeurs… qui pour un grand nombre, continuent à faire fabriquer leurs articles à bas coût, en ayant recours à une main d’œuvre sous-payée et à des procédés néfastes pour la santé et pour l’environnement.

Difficile donc, mais pas impossible, et des blogueuses nous donnent leurs filons pour se saper responsable (par exemple, Ariane, du blog My Happy Wardrobe).

Marge de progression

Préférer la qualité à la quantité : fabrication locale, jeunes créateurs locaux, tissus locaux, tissus bio.

 

Transports et énergie

  • Privilégier les déplacements à pied, en vélo ou en transports en commun. Autant cela faisait partie de mon quotidien en France, autant il est juste impossible de se passer de voiture à Johannesburg. Nous avons donc maintenant deux voitures… ouille, mon empreinte écologique en prend un coup !
  • Éteindre les lumières dès qu’on quitte une pièce : le Ba-ba, appliqué depuis mon enfance, avec un impact immédiat sur la planète et la facture d’électricité.

Marge de progression

Limiter la durée des douches chaudes (mon péché mignon après une longue journée…) !

 

Déchets et recyclage

  • Tri systématique des déchets lorsque je vivais en France (à Johannesburg, c’est une autre histoire… à découvrir dans un prochain article).
  • Dons des vêtements à Emmaüs ou équivalent.
  • Essayer d’acheter des produits sans emballage (ou avec le moins d’emballage possible). A quand la généralisation de l’achat en vrac ? L’emballage a un coût… environnemental, certes, mais aussi financier qui se répercute sur le prix de vente final (et c’est encore le consommateur qui trinque !).
  • Refuser systématiquement les sacs en plastique à la caisse (j’ai toujours avec moi un sac en tissu pliable). Un geste simple pour tout un chacun…

Marge de progression

Composter les déchets organiques. L’une de mes missions lors de mon année à Johannesburg. Le récit du lancement de mon compost à suivre prochainement !

 

Et pour finir, LA bonne pratique est selon moi celle de savoir faire preuve de flexibilité. Les gens aiment donner des étiquettes : vous êtes soit végétarien, soit locavore, soit végane, soit écolo-radical… si vous avez des tendances écolos, vous n’avez aucunement le droit à l’erreur quant à vos choix de consommation ou de mode de vie. Il semble difficilement entendable que l’on puisse être flexi-écolo-végétarien(ne). Pourtant, je me revendique comme telle, et je suis heureuse de mon choix, qui me laisse la liberté de m’adapter au contexte sans me ronger les sangs.

Pas écolo-parfaite, donc ! Mais des bonnes pratiques positives du quotidien qui donnent le cap et m’encouragent à aller plus loin dans ma démarche.

Et vous, quels sont vos bonnes pratiques au quotidien ? Dites-moi tout !

Meli Green Seed

 

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4 Commentaires

  1. Article intéressant, surtout votre réflexion sur la flexibilité et les étiquettes 🙂 Pour beaucoup de personnes qui n’acceptent pas cette flexibilité, c’est généralement qu’elles ne portent qu’un seul « combat » : végétarisme ou anti-nucléaire ou anti-etc. Dès lors que l’on essaye d’avoir une action plus générale, il devient souvent nécessaire d’être flexible pour continuer à vivre aujourd’hui 🙂

    Je vous invite à lire mon livre « Consommez écologique » qui fait un panorama des problématiques environnementales en lien avec la consommation et des actions à faire pour tenter d’y remédier : http://www.natura-sciences.com/loisirs/consommer-ecologique675.html

    • Bonjour Matthieu,

      Je vous remercie de votre commentaire.
      J’avais déjà repéré votre ouvrage et il fait pas partie de ma liste de lectures programmées 🙂

      Dans l’attente de pouvoir vous faire un retour, je vous souhaite une belle journée.

  2. Comme toi achat fruit / légumes frais et circuit court! Découverte d’une épicerie avec fruit et légumes du coin à Saint -Genis!
    Limitation de viandes ce qui est super dur avec les loulous carnivores! Je privilégie qualité se qui se ressent sur la quantité !!!
    Je devrais cuisiner plus de légumineuses ! J’attends tes recettes!
    Tri des déchets avec coin compost prévu dans la future maison !!!
    Et sinon pour les habits et les couches shame on me! (et je te parle pas des chaussures…)

    En tt cas super tes articles!
    Biz!

    • Merci beaucoup pour ton temoignage, c’est top !
      Il est vrai qu’appliquer ses choix de consommation à toute la famille n’est pas chose aisée… Patience, sensibilisation et compromis !
      Belle journée à toi

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